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Actualités du mois de mars 2025

Réalisé dans le cadre de la coopération des CDG de la région Nouvelle-Aquitaine, le CDG 40 vous propre le MAG RH du mois de Février 2025
Ce journal mensuel de la coopération régionale vous propose cinq thématiques récurrentes :

  • Actualités statutaires,
  • Jurisprudences,
  • Question écrite,
  • Focus,
  • Foire aux questions,
  • L'actu du CDG40: (Objectif emploi, la Session promotion interne 2025, le Fonds de soutien aux collectivités / Prévention...)
Le Focus de ce numéro est consacré à "L'absence pour enfant malade."

Retrouvez les précédents numéros du MAG RH au sein de l'onglet "Documentation et outils" - "Les lettres du CDG" .
Très bonne lecture.

Documents à consulter :

Fonds de soutien aux collectivités / Prévention et amélioration des conditions de travail

Les agents dans nos collectivités sont bien souvent confrontés à des risques d'usure professionnelle parce qu'ils réalisent par exemple des tâches pénibles et répétitives ou bien sont contraints d'adopter des postures contraignantes de façon prolongée.

Face aux constats réalisés par les services du pôle santé, sécurité au travail du CDG40, les élus du Centre de gestion ont souhaité qu'une démarche volontariste soit mise en œuvre afin de prévenir ces risques.

Un fonds de prévention a ainsi été créé qui contribuera à renforcer le bien-être des agents à l'œuvre dans nos collectivités.

Il s'agit d'apporter une aide financière aux collectivités ayant des projets en faveur de la sécurité, de la santé, de la qualité de vie et du confort au travail des agents.

Au-delà de l'aspect de soutien financier, le Centre de gestion aura à cœur d'accompagner et soutenir à travers ses services dédiés toutes les démarches contribuant à améliorer la qualité de vie, la santé et la sécurité au travail de vos agents.
Si vous souhaitez engager votre collectivité dans cette démarche,nous vous invitons à compléter le dossier avant la date de clôture de réception le 31 mai prochain.

Accéder au règlement d'aide financière

Le présent règlement vise à préciser le cadre réglementaire et les conditions d'intervention de ce fonds de prévention.

Pour plus d'informations, veuillez vous adresser au service prévention du Centre de gestion Service Prévention en téléphonant au 05 58 80 85 25 ou en écrivant à l'adresse suivante : prevention@cdg40.org


Jusqu'à présent, l'évaluation des avantages en nature était déterminée par l'arrêté du 10 décembre 2002. Cet arrêté a été remplacé par l'arrêté du 25 février 2025.

  • Avantages nourriture, logement et NTIC
Pour les avantages en nature nourriture, logement et nouvelle technologie de l'information et la communication (NTIC), le nouvel arrêté reprend les précédentes modalités d'évaluation ainsi que les montants communiqués par l'Urssaf en début d'année 2025.
  • Avantage véhicule
Pour rappel, l'avantage en nature constitué par l'utilisation privée du véhicule mis à la disposition du salarié peut être évalué, sur option de l'employeur :
  • Soit sur la base des dépenses réellement engagées ;
  • Soit sur la base d'un forfait annuel.
L'évaluation forfaitaire de l'avantage en nature véhicule est majorée.


Pour les véhicules électriques mis à disposition entre le 1er février 2020 et le 31 janvier 2025, les règles sont maintenues. L'évaluation des dépenses ne tient pas compte des frais d'électricité engagés par l'employeur pour la recharge du véhicule et les dépenses sont évaluées après application d'un abattement de 50 % dans la limite de 2000,30 euros par an.

Pour les véhicules électriques mis à disposition entre le 1er février 2025 et le 31 décembre 2027 et respectant la (nouvelle) condition tenant au score environnemental ouvrant droit au bonus écologique, l'évaluation des dépenses ne tient pas compte des frais d'électricité engagés par l'employeur pour la recharge du véhicule et s'effectue après application d'un abattement de 70 % dans la limite de 4 582 euros par an.

  • Avantage borne de recharge électrique
L'arrêté du 25 février 2025 prolonge jusqu'au 31 décembre 2027 (contre 31 décembre 2024) l'avantage concernant les bornes de recharge électrique.

Entrée en vigueur : cotisations et contributions dues au titre des périodes d'activité courant à compter du 1er février 2025.

La note d'information relative aux avantages en nature a été mise à jour et est disponible sur notre site internet.


Documents à consulter :

Le service carrières du CDG vous informe de l'ouverture de la campagne de promotion interne session 2025, hors agents de catégorie C exerçant les fonctions de secrétaire général de mairie et hors agents de maîtrise pour lesquels la campagne est déjà ouverte (VOIR ACTU Agent Maîtrise et VOIR ACTU SGM).


Merci de bien vouloir consulter la notice pour prendre connaissance des nouveautés, du calendrier spécifique selon les cadres d'emplois, des dossiers à retourner et des étapes :

Voir la notice

Le service carrières reste à votre disposition pour vous accompagner.

Contact :carrieres@cdg40.org

Hélène Duboscq : 05 58 85 80 72

Nathalie Aristouy et Myriam Lespiaucq Ducos - secteur Dax : 05 58 85 80 74

Carole Justes et Nadine Muños - secteur Mont de Marsan : 05 58 85 80 73


Pour mémoire, afin de favoriser la continuité de l'accompagnement des élèves en situation de handicap et de faciliter leur accès au service de restauration scolaire, la loi n°2024-475 du 27 mai 2024 a mis à la charge de l'Etat, depuis la rentrée scolaire 2024, la rémunération des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) qui interviennent pendant le temps de pause méridienne dans les écoles et établissements scolaires publics et privés sous contrat.

À ce titre, une note de service du Ministère de l'Education nationale en date du 24 juillet 2024 détaille les modalités de mise en œuvre de la prise en charge par l'État des AESH durant le temps de pause méridienne.

Les missions et activités pouvant être confiées aux AESH sur le temps méridien s'inscrivent dans le cadre de la circulaire n° 2017-084 du 3 mai 2017 et concernent :

  • L'accompagnement dans les actes de la vie quotidienne de l'élève : assurer les conditions de sécurité et de confort, aider aux actes essentiels de la vie dont la prise de repas, favoriser la mobilité ;
  • L'accompagnement dans les activités de la vie sociale et relationnelle de l'élève, lorsque les situations de crise, d'isolement ou de conflit compromettent son accueil et nécessitent la présence d'un AESH.

Notamment, les missions confiées aux AESH n'incluent pas la surveillance et l'encadrement des élèves autres que ceux dont ils ont la charge, ces missions relevant de la commune dans le premier degré (ou, le cas échéant, de l'EPCI s'il exerce cette compétence). Dans ce cadre, l'intervention des AESH dans les activités qui ont lieu pendant la pause méridienne, notamment la restauration scolaire, nécessite la conclusion préalable d'une convention entre l'État et la commune ou l'EPCI compétent.

Le décret n°2025-137 du 14 février 2025 relatif à l'intervention des accompagnants des élèves en situation de handicap sur la pause méridienne, pris en application de la loi du 27 mai 2024, vient coordonner cette prise en charge par l'Etat, en modifiant le décret n° 2014-724 du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d'emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap.

Il précise que lorsqu'ils exercent pendant le temps de pause méridienne, les AESH se conforment aux consignes du responsable du service de restauration ou des activités périscolaires ayant pour objet la sécurité des élèves et le bon fonctionnement du service.

Toutefois, ces consignes ne peuvent avoir pour objet de les investir d'une mission autre que celle de l'accompagnement des élèves en situation de handicap désignés par les services de l'Etat.

En sa qualité d'employeur, l'Etat continue d'assumer toutes les charges et obligations inhérentes lorsque les AESH exercent leurs fonctions sur le temps de la pause méridienne.

Entrée en vigueur : Le 17 février 2025.

Pour rappel, les agents affiliés au régime général de sécurité sociale (RGSS) ont droit, s'ils remplissent les conditions exigées par le code de la sécurité sociale, à des indemnités journalières de maladie (IJSS) versées par la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).
Sont concernés :

  • les fonctionnaires nommés sur des emplois dont la quotité hebdomadaire est inférieure à 28 heures ;
  • les agents contractuels de droit public ;
  • les salariés contractuels de droit privé (contrat d'apprentissage, CUI/PEC, contrat adulte relais, contrat d'engagement éducatif ')
Le revenu d'activité antérieur servant de base au calcul de l'IJSS correspond à 1/91,25 du montant des trois dernières paies des mois civils antérieurs à la date de l'interruption de travail (article R.323-4 du Code de la sécurité sociale). L'indemnité journalière est égale à la moitié du revenu d'activité antérieur déterminé (article R.323-5 du Code de la sécurité sociale).

Les revenus à prendre en considération sont par ailleurs plafonnés par le Code de la Sécurité sociale.

Jusqu'à présent, ce plafond était fixé à 1,8 fois la valeur du SMIC mensuel en vigueur au dernier jour du mois civil précédant celui de l'interruption de travail.

Pour rappel, la valeur du SMIC mensuel a été revalorisée à 1801,80 euros (soit 11,88 euros par heure) au 1er novembre 2024.
Le décret n° 2025-160 du 20 février 2025 abaisse ce plafond à 1,4 SMIC pour les arrêts de travail débutant à compter du 1er avril 2025.

Pour les agents concernés, la baisse du plafond des IJSS maladie peut, le cas échéant, entrainer :
  • une baisse du niveau d'indemnisation de l'agent si celui-ci ne bénéficie pas du maintien de rémunération par l'employeur (exemple : l'agent contractuel ayant moins de 4 mois d'ancienneté au début de son congé de maladie ordinaire et bénéficiant d'un congé sans traitement) ;
  • une augmentation du niveau de prise en charge employeur si l'agent peut prétendre au maintien de rémunération par sa collectivité (exemple : le fonctionnaire RGSS bénéficie en cas de congé de maladie ordinaire d'un maintien de traitement de 90% pendant 3 mois puis de 50% pendant 9 mois).
Entrée en vigueur : les dispositions du décret sont applicables aux indemnités journalières versées au titre d'arrêts de travail débutant à compter du 1er avril 2025.

Pour rappel,l'article 189 de la loi n°2027-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025 réduit l'indemnisation des fonctionnaires en congé de maladie ordinaire (CMO) de 100% à 90% du traitement durant les trois premiers mois.(Confère actualité du 26 février 2025)

Paru au JORF du 28 février 2025, le décret n°2025-197 du 27 février 2025 vient étendre ces dispositions aux agents contractuels de droit public en modifiant notamment les dispositions de l'article 7 du décret n°88-145 du 15 février 1988 :
  • Après quatre mois de service, un mois à 90% de son traitement et un mois à demi-traitement ;
  • Après deux ans de services, deux mois à 90% de son traitementet deux mois à demi-traitement ;
  • Après trois ans de services, trois mois à 90% de son traitement et trois mois à demi-traitement.
Entrée en vigueur : ce texte sera applicable aux congés de maladie attribués à compter du 1er mars 2025, date prévue à l'article 189 de la loi de finances pour 2025.

La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2025 a été promulguée le 28 février 2025.

Elle prévoit, notamment, des mesures restreignant les exonérations dont bénéficiaient les apprentis, applicables aux contrats d'apprentissage conclus à compter du 1er mars 2025.

Les évolutions sont les suivantes :

  • Pour les contrats d'apprentissage conclus avant le 1er mars 2025 :
    • L'apprenti reste exonéré de la totalité des cotisations salariales pour la part de sa rémunération inférieure ou égale à 79% du SMIC,
    • La rémunération des apprentis reste exclue de l'assiette de la CSG et CRDS.

  • Pour les contrats d'apprentissage conclus à compter du 1er mars 2025 :
    • L'apprenti est dorénavant exonéré de la totalité des cotisations salariales pour la part de sa rémunération inférieure ou égale à 50% du SMIC (articles L.6243-2 etD.6243-5 du Code du travail - un décret est attendu pour officialiser la fixation de ce plafond à 50 % du SMIC),
    • La rémunération des apprentis est soumise à CSG et CRDS pour la part excédant 50% du SMIC (article L.136-1-1 II 7° du Code de la sécurité sociale).

Saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité, par sa décision n° 2025-875 DC du 28 février 2025, le Conseil constitutionnel considère que cet assujettissement à la CSG/CRDS de la part de la rémunération des apprentis excédant 50% du SMIC est conforme à la Constitution.